Instrument à vent de la famille des cuivres, le cor d’harmonie présente une courbure prononcée alliée à un tube régulièrement conique. Alors que cette courbure – devenue au cours des âges un cercle complet et même multiple – est une simple caractéristique physique, sans influence sur le timbre de l’instrument, la forme conique constitue en revanche un caractère fondamental qui distingue le cor des trompettes, dont le tube est cylindrique sur la plus grande partie de leur longueur.
Le cor d’harmonie présente une autre caractéristique essentielle : une embouchure en entonnoir, qui diffère radicalement de toutes celles « à cuvette » qui sont utilisées pour les trompettes, trombones, tubas, cornets, bugles, cors de chasse anciens et modernes. C’est à cette embouchure particulière que le cor d’harmonie doit son timbre caractéristique, sombre et doux, qui l’oppose à la clarté métallique de la trompette.
Le corniste produit les notes de la gamme par vibration des lèvres sur l’embouchure. Sa main gauche active trois (quatre ou cinq) palettes (ou plus rarement pistons), pour changer la hauteur du son. La main droite est placée dans le pavillon pour soutenir l’instrument.
Variables : la longueur total du tuyau déroulé est comprise entre 2,8 et 3,6 m.
Origines :
Le cor d’harmonie est une évolution du cor de chasse auquel on a rajouté des cors de rechange au 18ème siècle et des pistons au 19ème siècle.
Classification :
Aérophone : le son est produit par la vibration d’une colonne d’air.
Divers :
Dans la mesure où il est très difficile pour les musiciens de maîtriser à la fois les notes les plus hautes et les notes les plus basses, ils se spécialisent dans l’un ou l’autre des registres.